Les diplômes Français qui s’exportent bien à l’étranger

On savait le savoir-faire français reconnu mondialement dans les domaines de la gastronomie et de l’œnologie. Pour ceux qui ont choisi ces filières, s’exporter à l’étranger est relativement facile. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que d’autres diplômes sont aussi très recherchés à l’étranger.

Ces diplômes français culturellement réputés à l’étranger

Traditionnellement, les métiers de boulanger et pâtissier, comme ceux de cuisinier, jouissent d’une aura particulière à l’étranger. La baguette de pain et le croissant font partie des mythes de la gastronomie française. Aux États-Unis comme en Chine, ces métiers permettent de trouver un emploi plus facilement. Néanmoins, ce succès est à nuancer, car les américains comme les chinois ne se sont pas tous convertis à la viennoiserie à la française. Le réflexe de la baguette et du pain au chocolat reste bien français. L’enseigne Française « Paul », boulangerie et pâtisserie française depuis 1889, a tenté de s’implanter à Miami avec un succès mitigé, et a renoncé à ses établissements prévus à New-York.

Il en est de même pour l’épicerie fine. En témoigne l’exemple de l’enseigne Fauchon, très réputée en France, mais dont l’implantation à New York, dans les quartiers riches pourtant, a été un échec. L’expérience n’aura duré que deux ans. Réputation ne signifie pas forcément succès garanti.

Et ceux qui le sont moins, mais…

Dans d’autres domaines, et pas seulement dans l’œnologie, les diplômes français marchent bien. Parfois dans des domaines où l’on ne s’y attendait pas. L’École nationale du jeu et des médias interactifs numériques forme chaque année des étudiants dont les compétences sont reconnues à l’international. Le succès mondial de Ubisoft dans la création de jeux vidéo traduit cette excellence.

D’autres écoles se distinguent, notamment dans le domaine de la musique, comme le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, l’école Ferrandi (gastronomie), l’École de lutherie de Mirecourt ou encore l’Ecole de la chambre syndicale de la couture parisienne. Mais ces succès sont à relativiser. Le niveau de concurrence de ces écoles restant faible.

*Crédit photo :diplomas-australia.info

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